La loi 2 (projet de loi 52) sur les soins de fin de vie

L’Association des Supérieures et Supérieurs Majeurs du Diocèse de Montréal a organisé le 21 octobre dernier un café-rencontre sur la Loi 2 concernant les soins de fin de vie. C’est un éclairage et un dialogue autour de la portée réelle de cette loi de l’aide médicale à mourir et sur les incidences/conséquences possibles pour les communautés.

Deux ouvrages sur la fin de la vieLe Dr Patrick Vinay, chef-retraité de l’Unité de soins palliatifs de l’Hôpital Notre-Dame a entretenu l’assistance sur cette loi. Celle-ci prescrit certaines dispositions particulières favorisant les soins palliatifs et l’aide médicale à mourir (AMM)).

Elle établit les conditions permettant à une personne d’obtenir l’AMM ainsi que les exigences à respecter avant qu’un médecin ne puisse l’administrer.

Elle reconnaît aussi l’objection de conscience des médecins à abréger la vie d’un patient. Cette loi entrera en vigueur en décembre prochain dans la Province du Québec.

Par rapport à cette loi, la direction provinciale mettra en place une politique pour le Centre Champagneur. Il s’agira d’élaborer un protocole exigé de toute clinique concernant l’AMM par la Loi 2, la politique institutionnelle et la procédure au cas où une demande serait formulée.

L’avis du médecin traitant et les formulaires de Directives anticipées en feront aussi partie. Le Centre Champagneur répondra donc aux prescriptions de cette loi en tenant compte de nos valeurs.

Pour alimenter votre réflexion sur le sujet, deux petits volumes :

  • Ombres et lumières sur la fin de la vie du Dr Patrick Vinay
  • La mort médicale est-ce humain? de l’éthicien Hubert Doucet

Robert Jean, c.s.v.
Conseiller provincial

Source :
Bulletin d’information no 189 (PDF).

A lire également